Ballade
Un chemin creux, une legere brise, unsoleil qui monte doucement en cette matinée de juillet. Je suis le chemin,paisible, le soleil dans le dos. Je ne peux plus me passer de ces promenades dans le bocage. Je me coule sous les voutes vertes des branches de chênesurplombant le chemin. Soudain, volga s’arrete, ce qui provoque instantanément chez moi, avec une seconde de décalage la même tension de tout l’être vers ce bruit qui vient de dépasser légèrement ce doux bruit de fond du bocage. Qu’est ce donc, un renard ? il serait déjà parti, il y a peu de chances. Une perdix, un lapin ? soudain le lapin déboule, d’un coup, comme une balle
ricochant a peine sur les mottes du champs. La chiennne passe le dénivellé d’un bond, puis la haie, tête baissée...